jeudi 12 février 2009

Le choix d'un parfum.

Il n'est pas toujours simple de choisir son parfum. Il peut s'agir d'un coup de foudre, d'une évidence, pour certains, quand pour d'autres, cela demande du temps, de la réflexion, voire parfois, au final, du désintérêt.

En effet, nos choix sont guidés par divers critères. Le vécu, dans un premier temps, puisque la puissance du sens olfactif est de souvent faire affluer les souvenirs. Qui n'a jamais associé une odeur à celle de sa maman? Qui n'a jamais frémi au passage d'effluves le replongeant dans une sourde nostalgie rappelant l'être aimé, mais, hélas, éloigné? Sans compter que les senteurs peuvent tout simplement nous ramener à des plaisirs gustatifs, comme, pour beaucoup, le sucré gourmand, qui tend à nous replonger en enfance.


Ensuite, il y a les goûts et les couleurs, qui ne se "discutent pas". Là où certains seront émoustillés par des odeurs vanillées, orientales, d'autres leur préfèreront la joie et la douceur d'un bouquet de fleurs. Il y en a encore qui seront attirés par des odeurs très régressives, très sucrées, qui en écoeureront d'autres. On trouve aussi des personnes qui aiment la fraicheur, la simplicité, des effluves très discrètes, voire aquatiques.

Il ne faut pas non plus oublier, malheureusement, l'impact du marketing dans le choix d'un parfum. L'image associée à la marque, l'égérie choisie, ou le massage publicitaire en lui-même sont autant de facteurs qui peuvent influencer, et ce, parfois, inconsciemment.


Les connaissances (ou non, le plus souvent) des vendeuses, les conseils des amis, les traditions familiales, la puissance évocatrice d'un nom, (Samsara, Hypnose...) ou encore d'un flacon, sont d'autres critères qui viendront compléter ce grand questionnement. A cela s'ajoutent aussi la qualité du parfum, sa confidentialité, sa légende, ou tout simplement la renommée d'une maison (Guerlain ou Chanel par exemple).

Toujours est-il, qu'en dernier lieu, le plus important reste la peau. C'est toujours elle qui décide au final. On peut trouver certains parfums sublimes sur les autres, et incommodants sur soi. On peut rêver de porter un parfum pour se rendre compte que sur soi, la magie n'opère pas. A l'inverse, d'autres senteurs vont se révéler un véritable délice sur notre peau lorsqu'elles vont devenir entêtantes ou trop volatiles sur d'autres.

Et c'est quand même cette alchimie entre le parfum et la peau qui est déterminante, non?

2 commentaires:

Thierry Blondeau a dit…

Je suis bien d'accord avec cette conclusion. J'en ai fait l'expérience toute récente avec Noir de Réminiscence, que je n'ai pas vraiment aimé au "snif" sur une touche, mais qui prend des couleurs de résines et de bois fumé sur ma peau. Idem pour Dzing, qui "fond" sur ma peau mais qui sent le cuir tanné sur touche. Enfin, j'ai beau aimé l'odeur du vétiver, ma peau, elle n'en accepte que très peu. Bel article qui re-situe bien les choses en tout cas !

soph a dit…

merci beaucoup ! c'est gentil!

oui moi, à mon grand désespoir, c'est shalimar que ma peau épouse mal, elle n'en garde que le fond capiteux, la magie n'opère pas. (là où l'eau de shalimar s'accorde bien mieux...)
En même temps, c'est parfois aussi ce qui fait qu'un parfum colle à notre personnalité, s'il s'adapte bien à notre peau..; et inversement.
mais parfois ça peut être frustrant c'est vrai!