mardi 14 avril 2009

de retour de vacances... et aux parfums!


Petite consolation d'être revenue de vacances, retrouver mes parfums, pouvoir en découvrir d'autres et me remettre à la lecture de mes blogs favoris.

En effet, peu d'accès internet à Bali puis à New York, pas forcément le temps.... mais cela ne m'a pas empêché de découvrir quelques senteurs et d'observer les différences de goût ou de "consommation" (devrait-on dire au vu de l'évolution actuelle de l'univers du parfum, où celui-ci tend de plus en plus à devenir un produit et non plus un art?) d'un continent à l'autre.

Il existe peu ou pas vraiment de parfumeurs locaux à Bali, on y trouve plus des essences naturelles. La fleur de frangipanier était en revanche omniprésente durant ce séjour, décorant les paysages et parfumant les chambres, les gels douches, les crèmes....


Mes quelques heures d'attente en transit dans les aéroports (et oui 17h de vol jusqu'à Bali suppose une escale à Kuala Lumpur) m'a permis de remarquer qu''Estée Lauder a consacré différents parfums au thème du voyage, des pays. Brazil dream, Emeral dream et... Bali Dream, que je me suis bien sûr empressée de sentir. Difficile d'en retranscrire correctement l'essence (fatigue, distance, manque de concentration etc..) mais il consiste en un floral suave et épicé, évoquant le charme tropical de cette merveilleuse île.
On ne le trouve apparemment que dans les aéroports. Il se compose d'orchidée, de magnolia et de gingembre en tête, de gardénia, de poivre, de pomme, de jasmin indonésien et de ylang ylang en coeur, pour s'épanouir enfin sur des notes plus boisées et vanillées. Son côté floral épicé cherche à retranscrire l'atmosphère fleurie de cette île sans en oublier l'exotisme. Sur ma peau, ce sont les notes épicées et boisées qui sont le plus ressorties.

Arpenter les duty-free m'a également permis de constater que Shalimar séduit toujours autant à l'étranger car, quelque soit le pays, il est le seul parfum "ancien" de la maison Guerlain à être mis en avant auprès des autres nouveautés ou créations plus récentes (Insolence, My Insolence, L'instant, Guerlain Homme... mais aussi Vol de Nuit Evasion!) de la marque, tandis que les autres L'Heure Bleue, Mitsouko etc... sont proposés plus discrètement dans les échelonnages du dessous, voire parfois inexistants dans certains Sephora de New York.

Visiter New York, d'ailleurs, m'a quand même offert quelques découvertes olfactives telles que les créations du Labo, dont notamment Oud 27, Rose 31.. dont je parlerais plus longuement dans un autre post.

Pour conclure, s'aventurer dans d'autres pays permet de remarquer la chance que l'on a, en France, de profiter d'une telle richesse olfactive. Même si notre plaisir est de plus en plus menacé par des impératifs commerciaux et financiers, sans oublier des restrictions légales, (comme le montre l'article de grain de musc notamment), nous jouissons, quand même, dans l'Hexagone d'un plus grand choix de parfums. Si certains magasins américains offrent une large palette de marques, beaucoup restent d'origine française. Certes, la devanture du grand Sephora de la 5ème avenue de New York peut difficilement passer inaperçue, pour sa beauté et sa grandeur, mais d'autres magasins de la chaine, dans d'autres quartiers, délaissent les flacons sur des étalages poussièreux au profit des crèmes cosmétiques. Bref, la France semble réellement le pays du parfum par excellence.

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