mardi 21 septembre 2010

Kiss me tender, parfums Nicolaï, héliotrope romantique.

Douceur, romantisme et dégradé de pastel.... autant de mots qui me viennent à l'esprit lorsque je sens le dernier-né de la maison de Nicolaï.  Centré autour de la fleur d'héliotrope, dont l'élément de synthèse  est l'héliotropine,  découverte en 1868, que l'on utilise en parfumerie puisqu'on ne peut extraire directement l'odeur de la fleur,  ce Kiss me tender est une sorte de gourmandise légère, qui m'évoque un peu le sucre glace des patisseries auquel on aurait ajouté un peu de fraîcheur en tête. 


De même que lorsque l'on sent l'héliotropine seule, il y a dans Kiss me tender ce zeste de fraîcheur en tête associé à des notes amandées et poudrées qui caractérisent l'héliotropine. On note dans la composition de la fleur d'oranger et du jasmin, mais j'avoue que ces notes florales ne sont pas très présentes sur ma peau. J'y  perçois bien un soupçon de fleur d'oranger mais ce sont surtout des notes de cannelle et de vanille qui s'annoncent, m'évoquant un peu l'odeur du spéculoos. 

C'est un peu comme si le dégradé de couleurs pastel évoluait vers un ensemble plus doré. La facette amandée se fait alors plus vanillée, sans tomber pour autant dans quelque chose d'hyper calorifique. D'un bout à l'autre de son évolution,  Kiss me tender reste  une gourmandise tout en finesse, sans lourdeur aucune. En effet, la nature amandée de l'héliotropine est équilibrée ici par la présence de notes florales, même si elles ne dominent pas, qui évitent ainsi  l'overdose de sucre. En outre, la texture de ce parfum a quelque chose de léger qui ajoute à ce sentiment de douceur et de subtilité.


En conclusion,  Kiss me tender se situe pour moi à mi-chemin entre la douceur poétique et romantique d'Après l'Ondée et les charmes sucrés-sexy de Louve, de Lutens.

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